Entreprenariat au Féminin, une commission active de la CPME44
La CPME 44 a mis en place des commissions de travail. Elles sont constituées de chefs d’entreprise lire +
La CPME 44 a mis en place des commissions de travail. Elles sont constituées de chefs d’entreprise lire +
Le Compte Personnel de Formation Le ministère du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle lire +
Le Salon des Entrepreneurs Nantes Grand-Ouest 2017 qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à lire +
L’Observatoire économique de la Fédération de la formation professionnelle mesure chaque année l’évolution de l’activité des organismes privés de formation.
Les chiffres clés des organismes privés de formation
3,2 millions de personnes se sont formés dont 81% sont des salariés. 47% des formations suivies concernent le segment management-développement personnel, 45% la formation à un métier spécifique et 36% le segement marketing-commercial-communication.
Deux ans après la réforme de la formation professionnelle, les pratiques des entreprises évoluent et s’adaptent. Beaucoup reste à faire pourtant.
Seulement 15% des employeurs de TPE-PME déclarent avoir une bonne connaissance de la réforme de la formation.Conernant leur perception générale de la formation professionnelle, les employeurs de tpe-pme sont 40% à considérer la formation comme un levier de développement, 39% à y voir un investissement pour l'avenir et paradoxalement 38% comme une chareg, une obligation réglementaire.
44% des salariés de TPE-PME ont échangé avec leur manager sur leurs besoins de formation ou sur leurs perspectives d'évolution professionnelle.
47% jugent ainsi que celle-ci entraîne un repositionnement stratégique de la fonction formation dans l’entreprise. Pour 39% des répondants, elle est synonyme de complexification financière et 27% estiment qu’elle induit un renforcement administratif de l’environnement formatif.
Face à la réforme de la formation professionnelle, quatre types d’évolutions se dessinent en fonction des tailles des entreprises.
22% des sondées PME ou petites ETI semblent ne pas s’être saisies de la réforme et ne pas se sentir à l’aise avec le numérique. ils indiquent être rebutés par le coût de ces technologies (notamment l’achat de licences utilisateurs), ne pas disposer des compétences digitales nécessaires à la création de modules personnalisés. Pour certaines entreprises, c’est surtout l’absence de culture numérique chez leurs salariés qui coince : dans l’industrie, notamment, où certains collaborateurs ne disposent ni d’adresses mails, ni d’ordinateurs sur leurs postes de travail.*Celles-ci continuent donc à investir essentiellement dans le présentiel et visent peu les formations certifiantes.
Dans les grandes entreprises (23% de l’échantillon), la réforme est, a contrario, entrée dans les mœurs et, depuis deux ans, celles-ci diversifient massivement leurs modes pédagogiques, en misant notamment sur les outils numériques à distance.
Les ETI (35% du panel), elles, semblent miser sur un redéploiement des formations présentielles selon de nouvelles méthodes pédagogiques, particulièrement le numérique ou les apprentissages en situation de travail. Avec cependant le constat d’un recul du taux d’accès à la formation au sein de ces entreprises.
Enfin, pour les plus petites des entreprises interrogées (20% du panel), le recul des activités de formation est patent, qu’elle soit présentielle ou digitale.
Tous les chiffres, études et analyses à retrouver sur le site "Actualité de la formation"